18h00 : Les Boscailles
18h30 : Leuze et Liernu
Messes ce dimanche 5 février
ATTENTION : ce dimanche matin 5 février, nous vivrons une messe de secteur. Elle sera célébrée à Leuze à 10h30.
Il n’y aura donc pas de messe à Waret, Marchovelette et Longchamps.
Nous partagerons quelques crêpes après la messe ! Quelle belle occasion de se revoir !
Messes de Noël dans les secteurs de Leuze et Aische-Dhuy
A noter que la messe de Noël à Aische-en-Refail aura lieu à la chapelle de la Croix-Monet
Pour les messes de Noël dans le secteur de Eghezée cliquer ici
Pour les messes de tout le doyenné (avec Fernelmont) cliquer ici
Colis de Noël pour les prisonniers
Je suis aumônière à la prison de Namur. Avec mes collègues, nous préparons un petit cadeau pour Noël pour chaque personne détenue. Cela n’excuse en rien les actes commis par ces personnes, mais celles-ci restent des êtres humains avec leurs joies, leurs peines, en lien avec des personnes aimées dont la séparation et l’isolement est d’autant plus difficile en ces fêtes de fin d’année. Jamais un acte délictueux ne peut enfermer la personne dans un destin sur lequel la lumière ne se lève plus, dont l’amour est absent. Cette espérance que nous portons n’ignore pas les victimes, qui habitent toujours notre cœur. Nous essayons d’accompagner la personne détenue à retrouver confiance en la Vie et à croire à la tendresse qui leur a bien souvent cruellement manqué.
Pouvez-vous m’aider à rassembler des chocolats, biscuits et confiseries ? Si possible dans des emballages individuels de max 100g. A déposer dans le panier qui se trouve au fond de l’église, sinon, par un don qui nous permettra d’acheter ce qui nous manque BE48 5230 8086 4127 – au nom de l’ACFP. Communication : « aumônerie de Namur. Don colis Noël». Jusqu’au dimanche 18 décembre. MERCI !!!
Hélène 69, rue du gros chêne Liernu 0477 17 12 09
Café philo 14 novembre 2022 : de l’artificiel, de la nature, quel équilibre pour rester humain ?
Un vrai calendrier de l’Avent !
Jubilé d’or de Mgr Warin
Chers diocésains, C’est le 23 décembre 1972 que notre évêque, Mgr Pierre Warin, a été ordonné prêtre par Mgr Guillaume-Marie van Zuylen en l’église paroissiale de Rocourt. Il y a donc presque 50 ans. Nous avons le plaisir de vous inviter à célébrer avec lui ce beau jubilé d’or ! Une célébration eucharistique aura lieu le mercredi 7 décembre à 18h30 à la cathédrale Saint-Aubain, messe anticipée de la solennité de l’Immaculée Conception. Elle sera suivie d’un drink à l’Évêché de Namur. Vous y êtes toutes et tous cordialement invités. Pour faciliter l’organisation de ce drink, nous vous demandons simplement de signaler votre présence : par e-mail : jubilemgrwarin@diocesedenamur.be par téléphone : Accueil de l’Évêché (du lundi au vendredi) au 081 25 10 80 Pour celles et ceux qui le souhaitent, il est possible de participer au cadeau (un chèque pour un voyage organisé par les pèlerinages namurois) qui sera offert à Mgr Warin en versant votre contribution sur le compte BE13 0689 4255 0239 de l’ASBL Évêché de Namur. Communication : Jubilé Mgr Warin. Merci de bien vouloir transmettre cette invitation autour de vous (bulletins ou sites paroissiaux, etc.). Nous nous réjouissons de vous retrouver à cette occasion ! Prêtres et diacres : merci d’emporter votre aube et votre étole blanche pour la concélébration. Portons déjà dans la prière d’action de grâce ce beau jubilé ! Le vicaire général et l’équipe de préparation |
Messes autour de la Toussaint
Lundi 31 octobre :
17h00 Aische-en-Refail
18h00 Tillier, Les Boscailles
18h30 Leuze
Mardi 1er novembre :
9h00 Eghezée, Noville-sur-Mehaigne, Warêt-la-Chaussée
9h30 Mehaigne
10h00 Dhuy
10h30 Hanret, Leuze, Longchamps, Marchovelette, Taviers
11h00 Liernu
14h00 Bolinne, Branchon
16h00 Bonneffe, Harlue
18h30 Leuze
Mercredi 2 novembre (commémoration des défunts) :
9h30 Hanret
11h00 Marchovelette (messe à la Résidence Les Sources)
18h00 Les Boscailles, Upigny
18h30 Waret
Café philo : 31 janvier 2022
La philosophie peut-elle tenir un discours utile – bon , juste, vrai – sur l’homosexualité ?
En guise de préparation, quelques extraits sur le thème étaient repris d’émissions en Podcast sur France Culture. Une pièce de théâtre d’André Gide aussi.
Quelques éléments glanés dans ces sources.
Un psychiatre explique bien que l’homosexualité n’est pas un choix, mais qu’elle relève de nombreux paramètres. C’est une une condition à assumer. Reste à voir comment l’environnement humains aide ou est un obstacle. Cela peut devenir moins clair quand on entend aujourd’hui toute la diversité qu’on fait valoir pour l’orientation sexuelle. On laisse plus de place à ce que les personnes ressentent de leur situation, on ose moins faire valoir des normes ou une normalité. Moins de contraintes donc. Reste aussi beaucoup de réserves. Des tabous sont levés mais ce qui se passe dans l’intimité de quelqu’un n’est pas toujours dit explicitement. Il n’y a pas toujours une explication évidente pour dire des raisons et éclairer des tendances.
Les discours où l’homosexualité apparaissait comme une maladie ou une anomalie ne passent plus et on montré leur limite. Des recherches au niveau de la physiologie montrent des dispositions du corps mais humainement, ce n’est pas tout. La culture, l’éducation et par là, un certain conditionnement intervient dans la manière d’une personne de se reconnaître homme ou femme.
Si on évoque la sexualité, l’homosexualité, comme l’hétérosexualité, sont à prendre comme des capacités, des dispositions de la personne toute entière à vivre avec autrui des relations où la sexualité est présente et donc aussi les relations sexuelles. En lien avec celles-ci, on parlera plus précisément d’orientation sexuelle. Si ce n’est pas directement un choix, comme dit plus haut, admettons que se reconnaître homosexuel demande d’assumer tout un ensemble de choses dans la manière de vivre. Ainsi, la volonté doit aussi intervenir quand bien même des circonstances sociales imposeraient de cacher cette orientation sexuelle. Les questions de sexualité relèvent moins d’un tabou que par le passé, mais des limites de la liberté peuvent rester bien présentes.
Cela passe surtout par des expériences, par des influences sociales et familiales chaque fois particulières. Il faut préciser aussi que l’orientation sexuelle est autre chose que l’identité de genre (masculin/féminin)
Des témoignages montrent qu’il y a souvent eu des amours homosexuelles impossibles.
André Gide, dans sa pièce de théâtre Corydon, faisait sentir pour lui une sorte de devoir de parler au nom des homosexuels normaux. Le projet de cette pièce, Gide l’a repris plusieurs fois parce qu’il tenait vraiment à dire ce qu’il ressentait dans sa vie. Loin d’être un plaidoyer, c’est simplement une œuvre qui voudrait faire, avec humanité, un état de la situation : sa prise de parole, que la forme d’une pièce de théâtre permet de déployer, invite à respecter cette défense alors qu’à l’époque on a faisait valoir l’homosexualité comme contre-nature, qu’on en parlait comme d’une maladie, d’une déviation ou d’une faiblesse.
Une précision demande qu’on évoque quelle norme on invoque pour dire que c’est anormal, ou quelle référence on se donne (naturelle ou culturelle) pour déclarer l’homosexualité contre-nature.
Que veut dire contre nature ? C’est sans doute moins une allusion à la biologie ou à la vie des espèces naturelles, comprenons ici non humaines, où il y a d’une certaine manière des comportements sexuels entre partenaires du même sexe. Il reste qu’on ne peut pas trop vite assimiler des comportements qui demandent des descriptions différentes si on tient à décrire le comportement de personnes humaines, avec la richesse et les nuances que cela fait observer.
A propos de ce terme de « Nature » : il en est question sans doute pour dire que si la nature du sexe est de permettre la procréation, il s’agit ici d’autre chose que ce dont on parle dans l’affectivité et le ressenti des personnes.
On doit bien sûr aussi évoquer toutes les origines physiologiques de l’homosexualité mais en se disant que tout n’est pas là, qu’il n’y a pas non plus une sorte de gène de l’homosexualité.
Qu’à l’inverse , c’est sans doute une manière humaine, différente de la seule spontanéité naturelle, de chercher à comprendre pour accepter la personne avec une orientation sexuelle moins commune, interrogeant celui qui se réfère uniformément à une normalité. C’est aussi par humanité et par une bonté qui y est liée qu’on peut accompagner les personnes qui s’en posent la question, qui vivent difficilement une sorte de perturbation de ce qui leur semblait clair. Même si les situations sont difficiles à dire, même si différents blocages peuvent toujours se produire.
Évoquer l’homosexualité, quand la société considérait seule normale l’hétérosexualité, c’est assez vite une invitation à la compassion pour tous ceux et toutes celles qui se sont senties différentes. Viendrait bien une question pour d’autres personnes, qui n’ont pas ou vraiment peu d’attirance pour le sexe opposé et pour les autres ? Est-ce normal ?
Dans le climat actuel, beaucoup de situations sont loin de la forme d’une sexualité qui était associée à la procréation, au souci d’une descendance dans la famille traditionnelle. Ceci ne dit rien des personnes qui cachaient ou cachent encore leur souffrance d’un manque de reconnaissance de ce qu’elles sont dans cette forme classique. Mais se repose donc la question de la normalité. La normalité semble un jugement de valeur. Les phénomènes personnels, où se montre une ouverture plus ou moins réussie à la vie relationnelle, ne sont pas du hasard mais en laissent certains avec moins d’opportunité de ce point de vue-là. L’homosexualité peut être relue de ce point de vue également. Avec des revendications qui posent question à ceux qui restent quand même dans l’optique d’une normalité et d’un écart à celle-ci.
Dans les relations inter-personnelles, la recherche d’une bonne compréhension est importante. Le sujet de l’homosexualité questionne à ce propos. Parce que joue une différence à propos d’un ressenti souvent difficile à exprimer : un ressenti très intime, et la compréhension n’est pas évidente non-plus parce que l’attirance sexuelle, dans ce qu’elle montre ici de différent, peut amener simplement à un devoir de respect, à un sentiment de soutien devant des injustices, mais avec un manque quant à la manière de se mettre à la place de l’autre.
Ces propos demanderaient sans doute un préalable que des psychologues et sexologues pourraient donner pour décrire les phénomènes, pour dire les influences. Humainement, au delà de l’observation, on cherchera aussi à reconnaître l’importance de l’amour, avec la gratuité qui y est liée. Important aussi, la reconnaissance mutuelle dans les relations. C’est sans doute plus important que ce qui classe les personnes comme différentes.
Là aussi, ce sont des jugements et des manières de voir qui se discutent et qui ne sont pas partagés par tous. Café philo, avec le droit à chacun à dire son avis, c’est toujours aussi un riche exercice , une expérience riche et enrichissante de pouvoir discuter de cette manière ainsi avec ces questions, ses positions et son écoute cordiale.
Pour préparer le café philo de ce lundi 31 …
A la suite de nos échanges sur les inégalités, nous aborderons le thème de l’homosexualité ce lundi 31 janvier …
sur France Culture
https://www.franceculture.fr/societe/lhomosexualite-est-elle-un-choix et
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/retro-sodome-1ere-diffusion-17011988sur les représentations de l’homosexualité
en littérature on peut aussi charger Corydon oeuvre de Gide qui a ce sujet comme décor
https://ebooks-bnr.com/ebooks/pdf4/gide_corydon.pdf
Dans la littérature occidentale moderne, mais également dans la société, aucune place n’est accordée à une sexualité alternative au modèle commun hétérosexuel, et cela Gide ne peut l‘admettre.
D‘autant plus qu‘il n‘a de cesse dans Corydon d‘expliquer que la norme, si tant est qu‘il faille l‘appeler comme cela, a beaucoup évoluée dans le temps (ce que plus tard Michel Foucault théorisera en écrivant que « la norme est vide »). Une large place est accordée aux moeurs grecques qui mettaient en valeur l’amour plus que fraternel entre citoyens, voire entre soldats. Un amour qui selon André Gide est un bien tant pour l’homme que pour la femme, l’auteur ayant expliqué longuement dans un premier dialogue combien les deux sexes appréhendent différemment les rapports amoureux. S’appuyant sur de nombreux auteurs classiques tels Virgile ou Dante Alighieri, Gide tente d’expliquer, non sans parfois une certaine mauvaise foi et souvent une solide misogynie, que l’homosexualité, loin d’être répréhensible comme la société hétérocentrée veut nous la montrer, est bénéfique à tous. Texte fondateur, mythique pour beaucoup, en tout cas très intéressant, on sent que Corydon est un manifeste cher à son auteur ; il le sera également à nombre de ses lecteurs
Dès le premier dialogue de Corydon, il veut parler de l’homosexualité non pas en obgjecticant mais en pointant son regard sur l’homme, comme la littérature peut le faire
— Ce n’est donc pas en médecin que vous comptez parIer ?
— En médecin, en naturaliste, en moraliste, en sociologue, en historien…
— Je ne vous savais pas tout cela.
— C’est-à-dire que je prétends n’y point parler en spécialiste, mais en homme. Les médecins qui d’ordinaire traitent de ces matières n’ont affaire qu’à des uranistes honteux ; qu’à des piteux, qu’à des plaintifs, qu’à des invertis, des malades. Ceux-là seuls viennent les trouver. En tant que médecin, c’est bien aussi de ceux-là que je soigne ; mais, en tant qu’homme, j’en rencontre d’autres, ni chétifs, ni plaintifs, — c’est sur eux qu’il me plaît de tabler.
— Oui ; sur les pédérastes normaux !
— Vous l’avez dit. Comprenez-moi : l’homosexualité, tout comme l’hétérosexualité, comporte tous les degrés, toutes les nuances : du platonisme à la salacité, de l’abnégation au sadisme, de la santé joyeuse à la morosité, de la simple expansion à tous les raffinements du vice. L’inversion n’en est qu’une annexe. De plus tous les intermédiaires existent entre l’exclusive homosexualité et l’hétérosexualité exclusive. Mais, d’ordinaire, il s’agit bonnement d’opposer à l’amour normal un amour réputé contre nature — et, pour plus de commodité, on met toute la joie, toute la passion noble ou tragique, toute la beauté du geste et de l’esprit d’un côté ; de l’autre, je ne sais quel rebut fangeux de l’amour..
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